“Isadora Duncan danse encore au musée Bourdelle”

Autodidacte née en Californie, pionnière de la “danse libre”, Isadora Duncan (1877-1927) défia les conventions en plaçant son art au coeur d’un projet de société plus démocratique.

Cet ouvrage, le premier consacré aux années qu’Isadora passa en France, s’attache à restituer le contexte intellectuel et artistique d’une époque, et retrace le parcours de la danseuse, de ses débuts dans les salons parisiens aux succès sur des scènes prestigieuses – Gaîté-Lyrique, théâtre du Châtelet ou des Champs-Élysées – en évoquant également le rayonnement de ses écoles de danse, déterminantes pour la transmission de son art.
Séduits par l’expressivité de sa danse, nourrie de sa fascination pour la Grèce antique, de nombreux artistes – Antoine Bourdelle, José Clara, Jules Grandjouan, André Dunoyer de Segonzac, Abraham Walkowitz, Rik Wouters… – ont cherché à en saisir l’élan vital, par la légèreté du trait ou la gravité du matériau. D’autres ont magnifiquement représenté cette femme audacieuse et moderne, comme en témoignent le portrait peint d’Eugène Carrière ou les clichés d’époque d’Albert Harlingue, Arnold Genthe ou Edward Steichen.
Personnalité d’exception, femme libre, Isadora Duncan révolutionna l’art de la danse: “Je n’ai pas inventé la danse, elle existait avant moi ; mais elle dormait et je l’ai réveillée.”
voir sur internet un article qui contient beaucoup de magnifiques dessins de Duncan: http://shigepekin.over-blog.com/article-isadora-duncan-41720024.html