LE 3 NOVEMBRE 2016 AU STUDIO LE REGARD DU CYGNE
PARIS XXÈME (lien vers le site du Regard du Cygne: ici )
Chorégraphes et interprètes Laura Garby et Nicole Häring
Pianiste Alexandre Bodak
Musique Chopin, Debussy, Dvorak, Grieg
Production Compagnie Kôré
Soutiens et remerciements Annie Garby, Christiane Mühlebach, Chantal Gache, Vannina Guibert, Alexandre Bodak (pianiste)
Durée 13 minutes
Ondes sonores et ondes visuelles font corps dans la danse : les notes de piano résonnent et la danse apparaît.
La danse libre est un courant de la fin du XIXème et début du XXème siècle, marqué par la figure d’Isadora Duncan. Elle s’affranchit des codes du ballet classique et initie la modernité. Le danseur chorégraphe Malkovsky fortement impressionné par la danse de Duncan crée alors une méthode d’apprentissage complète et un important répertoire chorégraphique. Il évoque et invoque des émotions et des expressions liées à la vie quotidienne, à des jeux d’enfant, au travail physique ou encore aux mouvements naturels permanents comme le flux et reflux de la mer ou le mouvement du vent.
Comment faire écho à ce répertoire fort du début de la modernité ? Comment perdurent des émotions visuelles et sensorielles sur des questions liées à la place de l’humain dans la société et son environnement ? Quelle place prennent des codifications ayant une charge émotionnelle historique comme la musique ? Comment le lien entre la danse et la musique permet-il de créer des espaces de liberté ?
Loin de se trouver dans l’aléatoire, la liberté réside ici au contraire dans un art du geste précis. Travailler la spontanéité, trouver l’amplitude du geste dans l’économie d’effort, à la fois devenir chef d’orchestre et sonorité : Voici des paradoxes que les deux danseuses de la compagnie Kôré tendent à dépasser.
La pièce, construite comme un poème autour d’œuvres musicales courtes de Chopin, Grieg, Dvorak et Debussy, alterne duo et solo.
Alexandre Bodak, pianiste du danseur François Malkovsky de 1957 à 1982, accompagne ici les danseuses Laura Garby et Nicole Häring. Sa présence sur scène souligne la dimension essentielle de la musique portant et emportant la danse.